Pawprints
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 Small town gang got nothing to do • ALAMBRE

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Sixtine
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Sixtine
MessageSujet: Small town gang got nothing to do • ALAMBRE   Small town gang got nothing to do • ALAMBRE EmptyMar 26 Jan - 20:54



{musique !} Black tar, tambourine - White line, motor cade


Ses griffes cliquetaient sur le pavé, limées par des heures, des jours - des semaines ? - de trot sur un sol en papier de verre. Le macadam était une chose que la nordique n'avait jamais eu l'occasion d'expérimenter ; dans le nord, il se fissurait à partir d'une certaine température, lorsque le gel s'incrustait entre les minuscules canules poreuses du tapis d'asphalte. Cette moquette solidifiée puait comme milles charognes, dégageant des fragrances qui variaient selon l'heure de la journée et la météo annoncée. Le pire, c'était lorsque les rayons de l'astre solaire s'embrassaient sur le macadam, empoignant chaque particule pour la hisser à sa portée.
La route était alors brûlante, et dégageait des tonalités olfactives qui allaient des odeurs de pieds à celle de l'essence, en passant par le souffre, le pétrole calciné et la terre brûlée qui gisait sous cette chape mortuaire qui ne laissait passer que la pluie excédentaire.

Les pavés étaient irréguliers, mais délicieusement arrondis, dénués de toute aspérité visible à l'oeil nu. C'était un repos plus qu'appréciable pour la vagabonde, lassée de gambader sur une plage couleur de nuit, constellée de coquillages plus pointus les uns que les autres.
Les ruelles offraient également le confort douillet d'une barrière contre les décibels mordants qui montaient dans les grands axes fréquentés par une populace toujours pressée. On pouvait aisément comparer Ithaque à un réseau sanguin ; les routes larges et bondées formaient les artères, qui s'étrécissaient pour laisser place aux routes, veines sinueuses et présentes en grand nombre. Enfin, venaient les capillaires, ces petites ruelles, ces chemins désertés, délicieux replis de repos où l'essence laissait place à la lessive, et où il était plus commun de croiser un chat ou un pigeon qu'un chien au collier rutilant et à l'estime de soi bien trop haute.

Le trot cadencé de la chienne s'arrêta abruptement devant une rigole d'eau savonneuse, qui départageait les pavés en deux zones distinctes. L'odeur était à la fois prenante mais agréable, et si la femelle n'avait aucun moyen d'associer la notion de propreté qui se liait avec la javel, elle se souvenait avoir perçu la même fragrance chez son Maître.
Et elle aimait ça.

Sans doute ne se serait-elle pas stoppée si la porte ouverte de la maison ne laissait pas une silhouette se découper sur le seuil, agitant frénétiquement un balai qu'elle poussait énergiquement contre le sol, en gestes qui allaient de l'intérieur à l'extérieur.
Prudente, Six observa une poignée de minutes ce manège, n'osant avancer de peur de se prendre le manche dans la gueule si sa présence n'était pas acceptée. L'humaine ne lui ayant jeté qu'un bref regard vide de tout intérêt, elle se décida à franchir le petit ruisseau improvisé, filant vers le fond de la ruelle pour s'y vautrer avec toute la classe incombant à une fuyarde épuisée. Quelques rares bulles voletaient autour d'elle avant de crever en effleurant les murs, libérant une partie de leur essence artificiellement fleurie. Le spectacle était presque féérique, les alentours étaient tranquilles, toutes les conditions étaient réunies pour dormir jusqu'aux premiers flocons de l'année.
Tout était également réuni pour que le chaos s'invite à la fête.

Il décida de prendre la forme d'un chien. Noir, évidemment. Le poil hirsute, la carrure impressionnante malgré son sexe féminin, le chaos marchait d'un pas lourd mais déterminé, le regard braqué sur quelque chose que Six ne pouvait pas voir. Les oreilles rabattues et les muscles tendus ne lui indiquant pas qu'elle était en sécurité pour s'avachir aux côtés de Morphée, elle se redressa en position assise, peu encline à subir les assauts d'un énième corniaud.

Chaos en avait décidé autrement.
Chaos avait vu le balai, et n'aimait vraiment pas ça.
Chaos était là ; c'était au balai de disparaitre, et non l'inverse.

Chaos ne négociait pas avec les balais.


Dernière édition par Sixtine le Jeu 8 Sep - 0:44, édité 1 fois
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Alambre
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Alambre
MessageSujet: Re: Small town gang got nothing to do • ALAMBRE   Small town gang got nothing to do • ALAMBRE EmptyJeu 28 Jan - 1:54

Musique


All i wanna do is *bang bang bang bang*
© Joy


Alambre appréciait presque cette rue. C’était celle qu’elle arpentait le plus, donc connaissait le mieux. Relativement peu fréquentée par la pègre, ou tout autre chien susceptible de s’approcher un peu très près, et surtout dépourvue de ces engins roulants qu’elle abhorrait, elle pouvait se laisser aller à la somnolence sur les pavées chauffés par le soleil. Ils formaient par endroit des mosaïques, dont les pierres de basalte sombre, polies par le temps, définissaient un disque de chaleur douce. Son poil ombreux absorbait les rayons du soleil comme un trou noir se nourrit d’étoiles, ils réchauffaient ses os et apaisaient d’un sentiment de bien-être, ne serait-ce qu’un instant fugace, l’inquiétude qui rongeait son cœur.

Lézardant au soleil, étendue comme une bienheureuse, elle avait laissé sa vigilance en veille. Seules ses oreilles mobiles trahissaient un repos partiel, un niveau d’attention par défaut qui ne s’éteignait jamais. Sa nature intrinsèquement craintive la voulait infaillible. Toujours au contrôle. Peu impressionnable.
Sa nature ne fut pas satisfaite.

Elle l’entendit plus qu’elle ne le vit, le bruit sec et cassant d’un manche en bois que l’on tape contre la pierre. Son sang ne fit qu’un tour, alors que sa vigilance montait en flèche, explosait les jauges virtuelles. D’un bond, elle était debout, campée sur ses 4 membres et tournée vers la source du bruit inquiétant. En alerte. Prête à réagir.

Le bois qui claquait contre la pierre appartenait à un balai. Elle en avait vu par le passé, dans sa famille d’adoption. Il était associé aux après-midi d’été, où la poussière formait des volutes mordorés en s’élevant dans l’atmosphère, sous les coups dudit objet. La chaleur était bien trop intense pour utiliser cet objet de malheur, qui non seulement roulait (elle commençait à voir un motif), mais aspirait tout sur son passage en hurlant, comme le cri d’une corne d’intimidation qui prépare au combat. L’intimidation avait été d’une efficacité redoutable sur elle. Elle avait pris l’habitude de se carapater à l’autre bout de la pièce dès que la bête électrique s’approchait, jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’attraper sa queue pour la sortir de la prise arrêtait la tempête. Le manège du passage d’aspirateur était devenu un jeu pour elle, qui agitait ses humains à un point qui la faisait hurler de rire.
Le balai était moins fun. Le balai pouvait frapper, elle en avait fait les frais depuis l’acquisition de son statut de corniaud errant. Elle n’aimait donc plus les balais, ni aucun des rejetons de son espèce.

Alors qu’elle se contentait d’affronter la menace du regard, la manieuse de balai apparut dans l’embrasure de la porte. De carrure forte, d’allure énergique et l’air sévère, elle sembla perdre toute contenance en voyant Alambre. Puis elle se mit à gesticuler, à gonfler et à rougir furieusement comme un ballon trop gonflé. Et enfin à hurler. Pourquoi le monde se devait-il de hurler à ses oreilles, ave application, avec acharnement, toutes les secondes de toutes les heures de sa vie depuis qu’on l’avait arraché à son foyer ?

Elle se serait contentée de s’éloigner, fatiguée du vacarme qu’on lui infligeait, si l’attention ne lui avait pas été dirigée spécifiquement. Si la mégère n’avait pas fait un pas dans sa direction, levant au-dessus de sa tête l’outil par le manche, et décidée à l’assommer.
Alambre ne savait pas fuir. L’agression enclencha ses mécanismes de défense, automatiques, réglés comme du papier à musique. Tête en avant, crispée, muscles bandés, regard fixe et menaçant. Un son guttural montait de ses entrailles, sifflait entre ses dents serrées en s’échappant de sa gorge, pour se résoudre en un coup de tonnerre bas et sombre, menaçant comme l’orage qui approche.

Le balai devait disparaître.

Sa manieuse aussi, dans la mesure du possible. Elle vociférait des borborygmes inintelligibles, s’étouffant dans sa peur panique de l’affreux chien noir qui était apparu devant sa porte, apportant angoisse et malchance, un mauvais présage. Elle semblait avoir vu le Barghest lui-même, vicieux, menaçant, terrible. Un monstre de légende que craignaient tous ceux qui en connaissaient le nom. La fraction superstitieuse de la population d’Ithaque semblait bien plus élevée que la moyenne, bien que la seule moyenne qu’elle eût connue fût la ville de sa famille d’adoption.

Alambre était déchirée. Une partie d’elle était terrifiée de la réaction démesurée qu’elle essuyait de la part de la ménagère. L’incompréhension menait à l’inquiétude qui se distillait en peur dans chaque fibre de son être, raidissant ses muscles et accélérant son souffle. L’autre aimait ça. Elle savait identifier la peur chez la majorité du règne animal, qui était une émotion relativement universelle. Susciter la peur chez un être qui la pétrifiait provoquait un superficiel sentiment de satisfaction, qui grattait sa conscience et émiettait sa vigilance au profit d’une feinte assurance.

Alambre se fit presque bravache, recouvrant son inquiétude d’une effronterie sableuse. Forte de ce sentiment factice, elle avança. Des pas lents et lourds, mesurés, mécaniques, trahissaient sa tension autant que la détermination qu’elle venait de se découvrir. Euphorisante.

C’est alors qu’elle la perçut. Un éclat d’un blanc douloureux au milieu des pavés ronds de pierre sales et des mosaïques noir-pétrole. Son regard oscilla, inconstant, entre la femme vocifératrice et la chienne marmoréenne, assise et circonspecte, taillée d’un bloc dans le marbre blanc. Elle semblait aux aguets, mais calme. Elle la fixait, de ses yeux trop clairs, implacables, ils rivetaient son âme avec la ferme intention de ne plus la lâcher.

Elle n’aimait pas ces yeux.
Elle les fixa intensément.


Mordoré contre bleu glacier. Délibération.

Le balai siffla à 5 centimètres des oreilles de la brune, imprimant dans son poil hirsute la marque d’une faible lame d’air. Elle lança un dernier regard, méfiant mais interrogateur, à la statue de glace qui semblait sa satisfaire de l’étudier, vautrée dans une marée filante de produit détergent qui agressait ses bronches. Elle lâcha, sans autre indication, à peine une question, comme si elle ne voulait jamais en connaître la réponse :

    « C’est à toi ça ? », désignant d’un furtif mouvement d’oreille l’humaine qui piétinait de frustration.


Et de se jeter, tous crocs dehors, sur le manche qui menaçait à nouveau de s’abattre sur son crâne, assortis d’un grondement qui ne laissait pas de place au contresens.
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http://a-lambre.tumblr.com
Sixtine
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Sixtine
MessageSujet: Re: Small town gang got nothing to do • ALAMBRE   Small town gang got nothing to do • ALAMBRE EmptyVen 29 Jan - 1:41



{musique !} Where the ashes rain in your mind


Les humains n'étaient pas les amis de Sixtine ; pourtant, ils n'étaient pas ses ennemis non plus. Lorsque son regard opalescent avait croisé celui de la rombière, elle n'avait déclenché aucune autre réaction qu'un détournent rapide de la tête. La chienne donnait cet aspect naturellement pacifique, de part son port de tête et sa robe lactescente, auréolée d'iris cristallins. Son nez charbonné dominait seul, donnant le contraste nécessaire afin de lui faire perdre cette apparence fantomatique.
Quelques années de moins et cinq kilos en plus lui auraient immanquablement valu le rôle honorifique et si peu convoité de nounou animale pour les gamins, ou, du point de vue des corniauds, de souffre-douleur - de cobaye ! - pour petites mains agiles et coups de pieds inévitables.
Sa robe était pure, donc elle l'était forcément. Les conclusions de ces êtres auto-proclamés intelligents la laissent assez dubitative.

A l'inverse, celle que la nordique avait surnommé Chaos était tout ce que redoutait un humain ; non seulement elle était grande et bien bâtie, mais bien pire encore – Elle était noire. Bien loin de comprendre le racisme, trop complexe pour son espèce, la chienne avait pu constater que les porteurs de toison ébène étaient ceux que les enfants appréciaient le moins ; les femmes les gardaient à l’œil, et les hommes se montraient plus rudes avec. Heureusement, les bicolores s'en sortaient bien, comme si le fait de porter un ton plus clair annihilait la crainte ancestrale des bipèdes pour les teintes abyssales.
Naître noir était une tare. Pourtant, selon les lois de l'évolution, « Chaos » se fondait bien mieux dans le milieu urbain qu'un spectre à la fourrure immaculée.

La harpie aux cheveux gras n'avait visiblement que faire du Darwinisme ; elle s'empara de son outil devenu arme, fendant l'air avec application, cherchant à chasser ce sinistros qui n'avait rien demandé à personne, sinon de tolérer sa simple existence. La logique aurait voulu que les mouvements saccadés du balai chassent la femelle renégate ; pourtant, ce fut tête baissée et crête hérissée qu'elle affronta la bataille, les babines crispées autour de crocs qui ne tarderaient pas à luire.

C'était beaucoup trop pour Sixtine.
L'anxiété saturait l'air et le rendait irrespirable ; les cris montaient dans les aigus, chien contre humain, détermination archaïque contre rage hostile. Personne n'allait céder. Hors, les duellistes lui bloquaient le passage, et n'était pas dans ses habitudes de rester pour admirer le spectacle. A demi assise, les oreilles plaquées contre sa nuque, elle se fendit d'un aboiement déchirant, stoppant par la même occasion les deux protagonistes, qui la catapultèrent d'un regard peu enclin aux réconciliations.
Elle encaissa le choc des quatre prunelles peu amènes, tête droite, cou tendu, les griffes frémissant inconsciemment contre les pavés qu'elle marquait de longs sillons blanchâtres.

Assez de batailles vaines.

En un battement de cœur, elle venait de passer de l'état d'exaspération classique « mais putain vous allez pas fermer vos gueules ?! » à celui nettement moins stable de l'arbitre ne désirant pas prendre parti.
Aussi utile que la Suisse.

La leçon fut aussi rude qu'efficace lorsqu'elle vit le balai rater la tête de la noire d'une longueur de poils ; elle bondit alors sur ses pattes, comme elle avait pu le faire tant de fois lorsque l'injustice lui mordait le cœur. Chaos n'avait rien fait, et décidément, les bipèdes dégringolaient dans son estime à chaque fois qu'elle en croisait un, comme si le Maître n'avait jamais fait parti de cette espèce peuplée d'incultes et de sauvages.

Les muscles de ses postérieurs se tendirent et elle bondit vers le duo, joutant pour le prix d'un balai, crochetant de ses pattes les pavés qui n'offraient aucune prise stable. Elle passa derrière la chienne d'ébène, fauchée au passage par un « C'est à toi, ça ? » qu'elle remit à plus tard, et pivota dans une gerbe d'eau irisée face à la carogne, qu'elle réprimanda d'un grondement d'outre tombe.
Et sans perdre de temps dans une parade de signaux, elle joignit sa voix à l'autre, les antérieurs plantés sur le seuil, le dos rond et le nez retroussé sur des poignards d'argent.
Encouragée par un pas en arrière, puis un autre.
Claquant des dents et jouant des sons, les iris braqués sur sa cible.
On. Ne. Frappait. Pas. Les. Chiens.

Finalement, effrayée par les deux clébards qui l'enjoignaient à faire pénitence chez elle, la harpie lâcha prise et desserra sa poigne, donnant à l'une son balai, et à l'autre un coup de pied qu'elle ne sut éviter. La porte claqua en même temps que les côtes contre la surface de l'eau javellisée, et les gouttelettes seules firent écho au silence qui soudain se faisait assourdissant.
Vautrée dans une flaque qui reflétait le ciel, Sixtine observa un bref instant la charbonnée qui semblait exulter, le balai dans la gueule, des poils synthétiques collés aux joues et de la poussière plein le museau.

«  Sans façon.
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